Jeu de massacre

Publié le par Louis

 

 L'auteur et critique littéraire Gilles Martin-Chauffier a osé le blasphème en passant à la sulfateuse le dernier livre de Christine Angot, Rendez-vous. Las de la voir constamment confondre littérature et psychanalyse, il a pris le parti d'écrire dans Paris-Match cet article mémorable :

 

"Christine Angot, malade imaginaire".

 

Cela tombe bien, car la presse manque cruellement de critiques qui prennent le risque de dire ce qu'ils ont sur le coeur. Les admirateurs d'Angot ont du s'étouffer quand ce dernier l'a traité de : "pleureuse branchée sur pilote automatique", tout en précisant : "ce n'est plus une mère, c'est le mur des Lamentations."

 

 

 Le critique assassin a gardé le meilleur pour la fin en écrivant son désarroi devant la vacuité de son univers : "Je vous expliquerais plus vite la théorie des trous noirs que la psychologie de cette égoïste."

 

 

 Une plume qui a longuement trempé dans le Destop. Il fallait avoir l'audace de se lancer. A ce stade, c'est du grand art. Voilà un critique qui s'est fait plaisir. Il n'a pas eu peur d'en rajouter une couche, et ceci pour le plus grand bonheur de ses lecteurs. Chapeau bas, Monsieur Martin-Chauffier ! Régalez-nous encore de la sorte. Notre littérature n'en sortira que grandie...

 

 

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M
ahahaha! Merci de ces quelques lignes! Comment peut-on encore dire ou imaginer que ce que vomis Angot est (ou ressemble) à de la littérature?
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